La 7e saison des Miniers parmi l’élite risque d’être celle de toutes les peines au vu du flou qui imprègne l’intersaison.
La continuité qui a souvent caractérisé Métlaoui fait défaut cette fois-ci pour des causes qu’il est facile d’énumérer, mais difficile de décrypter. Un président sortant après un mandat venu à terme et des candidats qui ne se bousculent au portillon!
A quelques encablures du coup d’envoi du nouvel exercice (24 août ), les fans s’inquiètent, se lamentent mais ne savent plus à quel saint se vouer.
La machine minière risque d’être mal huilée pour pouvoir supporter et endurer un parcours âpre et semé d’embûches, d’autant plus que le club a eu des frissons dans les derniers mètres pour pérenniser son séjour en L1 la saison passée.
Arrêt sur image
Ce faisant, un arrêt sur image renseigne sur les maux qui rongent une étoile, jadis, scintillante, mais qui commence à perdre de son lustre. Les comptes du club font décourager le plus audacieux des candidats pour assurer la relève, le SDF de la Ligue 1 se trouve être donc l’appât d’un dysfonctionnement d’une machine administrative qui risque de le contraindre à chercher un green pour évoluer (à domicile), et ce ne sera guère une sinécure après les soubresauts causés à Tozeur et Rdeyef, tout en rappelant que les portes du stade de Gafsa sont cadenassées pour des raisons sur lesquelles on ne cesse d’épiloguer.
Certes, on a vite fait de trouver un suppléant à Afouen Gharbi qui a claqué subitement la porte après une offre d’un club du Golfe. Mais qu’a-t on offert à Masmoudi pour veiller aux destinées techniques du club.
Un effectif réduit à sa plus simple expression !
Avec un effectif qui ne permet guère toutes les fantaisies pour pouvoir décrocher la lune, il ne lui sera pas aisé de se doter des outils nécessaires pour composer et mettre en place la configuration adéquate pour une saison qui sera à coup sûr différente des précédentes, d’autant plus que le club n’a pas souvent réussi ses emplettes hormis quelques-unes, car l’ESM a constitué un appât facile pour les managers.
Et les exemples foisonnent en ce sens… Autre fait non moins important, le cycle préparatoire se retrouve rétréci, faute de temps.
Le club vient à peine d’entamer les préparatifs, et Masmoudi a conduit le groupe à Sousse pour les quelques semaines qui précèdent les trois coups de la saison.
Et sans nous taxer d’oiseau de mauvais augure, alors que face à ce constat, il n’y a pas de quoi jubiler, l’on est en droit de se poser des questions. Masmoudi a t- il tapé à la mauvaise porte? L’ESM a-t-elle les moyens de ses ambitions? Et qui fera les frais d’une facture salée!
Hafedh Trabelsi